« Je suis coach sportif et accro au café, j’ai arrêté pendant 1 mois, je n’aurais pas dû : voici pourquoi »

, « Je suis coach sportif et accro au café, j’ai arrêté pendant 1 mois, je n’aurais pas dû : voici pourquoi »

« Aujourd’hui est mon dernier jour sans caféine depuis un mois. » Sur les réseaux sociaux, de plus en plus de créateurs de contenus se vantent d’avoir arrêté le café et d’avoir désormais plus d’énergie dans la journée et une meilleure concentration. Par curiosité, l’athlète américain Joel Runyon, gros buveur de café, a décidé de suivre la tendance. Dans une vidéo YouTube, il témoigne de son expérience sans. Résultat ? Absolument rien n’a changé pour lui.

Coureur et coach sportif originaire du Texas, Joel Runyon était un gros buveur de café : il consommait entre deux et six tasses par jour, en fonction de son entraînement. Entendant régulièrement des témoignages positifs d’individus ayant décidé d’arrêter la caféine, le sportif, qui se sentait de plus en plus agité et dispersé, a finalement décidé de tenter un sevrage, lui aussi. « Je pense que cela ne vaut pratiquement rien. En fait, je suis arrivé ici en pensant que j’allais arrêter la caféine, me stabiliser et avoir beaucoup plus d’énergie, des pensées plus claires et tout écraser sur toute la ligne. [Cependant], ce que j’ai remarqué, c’est que je n’ai ressenti aucun bénéfice », raconte-t-il aujourd’hui.

Sommeil, sans concentration, rien n’a changé pour Runyon, qui dit n’avoir même pas ressenti de symptômes de sevrage. « Je bois beaucoup de caféine régulièrement et je pensais en fait qu’en arrêtant [cette consommation], j’aurais comme un énorme mal de tête ou une « gueule de bois liée à la caféine »  et cela ne s’est même pas produit.  J’ai arrêté de boire au début du mois. J’ai décidé d’arrêter d’en boire du jour au lendemain, et c’était tout à fait normal.  C’était en fait la partie la plus surprenante, car je pensais que j’aurais certainement un mal de tête ou une gueule de bois ou quelque chose comme ça. »

Une différence de tolérance à la caféine en fonction de son quotidien?

Pour le sportif et créateur de contenu, cela pourrait s’expliquer par le fait qu’il ne buvait pas de café de manière « inactive ». « Si vous restez assis à votre bureau toute la journée et que vous buvez de la caféine tout le temps, je peux tout à fait comprendre que le fait d’arrêter d’en consommer va vous aider. Mais si vous êtes un athlète et que vous utilisez de la caféine [pour] vos séances d’entraînement et d’autres choses, j’ai découvert grâce aux amis que je connais qui sont très actifs, [qu’ils] ont une tolérance plus élevée à la caféine », développe-t-il.

« Si vous consommez beaucoup de caféine et que votre corps l’utilise pour vos performances, c’est une toute autre histoire que si vous buvez simplement de la caféine pour boire de la caféine… assis à votre bureau. »

Globalement, pour Runyon, l’avantage majeur de son défi sans caféine a été de tester sa force mentale et son sens de la discipline. « Je pense toujours que c’est intéressant ce que vous pouvez retirer de votre vie et le supprimer volontairement pour ne pas y être lié. Je pense que c’est une très bonne pratique, simplement du point de vue de l’autodiscipline. »

Un breuvage très controversé

La caféine est la substance psychoactive la plus consommée au monde. En France, plus de 8 personnes sur 10 consomment quotidiennement du café, surtout le matin mais aussi tout au long de la journée. Pour plus de la moitié des Français, tous âges confondus, la journée n’a pas vraiment démarré avant le café du matin. Avec une moyenne de 2,3 tasses de café par jour et par personne, la France est sixième dans la liste de la consommation journalière de café par habitant.

Supposément addictif, le café pourrait empêcher de dormir et donc présenter quelques dangers, surtout s’il est consommé trop tôt, chez des enfants et adolescent dont le cerveau est encore immature. Par ailleurs, dans le cas de certaines pathologies, les effets indésirables de la caféine peuvent être majorés (hypertension, maladies mentales, incontinence urinaire et fécale, ulcère, œsophagite, reflux gastro-œsophagien), met en garde l’Anses sur son site.

Mais on sait également que, consommée raisonnablement, soit deux à quatre tasses par jour, elle serait efficace pour soulager les symptômes de la dyskinésie, maladie génétique rare, réduirait le risque de décès prématuré et aurait des bienfaits pour le cœur et même pour la mémoire. En effet, elle pourrait ralentir le déclin cognitif lié au vieillissement et donc le risque de développer Alzheimer.

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