Internes en médecine : « Périgueux, une ville merveilleusement calme

« Je suis arrivée en Dordogne par hasard. » Seila Duk, 33 ans, interne dans le service d’anesthésie réanimation de l’hôpital de Périgueux, est originaire du Cambodge où elle a validé dix ans d’étude, dont quatre dans sa spécialité. Elle fait partie des 70 internes en médecine, actuellement en poste à l’hôpital périgourdin, invités jeudi 4 mai, dans le site vert et élégant du musée gallo-romain Vesunna.

« Je suis née pour ça, c’est ma mission », témoigne Seila Duk, interne en anesthésie réanimation, venue du Cambodge, à l’hôpital de Périgueux.

« Je suis arrivée en Dordogne par hasard. » Seila Duk, 33 ans, interne dans le service d’anesthésie réanimation de l’hôpital de Périgueux, est originaire du Cambodge où elle a validé dix ans d’étude, dont quatre dans sa spécialité. Elle fait partie des 70 internes en médecine, actuellement en poste à l’hôpital périgourdin, invités jeudi 4 mai, dans le site vert et élégant du musée gallo-romain Vesunna.

« Je suis née pour ça, c’est ma mission », témoigne Seila Duk, interne en anesthésie réanimation, venue du Cambodge, à l’hôpital de Périgueux.
« Je suis née pour ça, c’est ma mission », témoigne Seila Duk, interne en anesthésie réanimation, venue du Cambodge, à l’hôpital de Périgueux.

Stéphane Klein/« Sud Ouest »

« C’est ma mission »

Pour elle, la médecine relève de la vocation. « Je suis née pour ça, c’est ma mission ». Après l’Allier, elle découvre le Périgord, qu’elle trouve « plus chaleureux ». Restera-t-elle en France une fois son internat achevé ? « Ni oui, ni non », répond-elle. Consciente de la « pénurie de docteurs » qui touche aussi son pays, elle veut d’abord voyager « pour toujours apprendre et pratiquer ».

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« Donner envie aux futurs médecins de nourrir des projets d’installation en Dordogne », c’est pourtant bien l’idée de l’hôpital de Périgueux et de la Ville. « Périgueux a tout d’une grande, comme la Smart » : Delphine Labails, maire de Périgueux, présidente du conseil de surveillance de l’hôpital, a mis le paquet, jeudi soir, dans le parc verdoyant du musée, façon GO du Club Med. Sacs de bienvenue, petits fours, tout a été fait pour que les futurs médecins se « sentent ici chez eux ».

Caroline Étienne, pédiatre à l’hôpital de Périgueux, avec Mélissa Boujaoude, 29 ans, interne senior, originaire du Liban, qui prolonge sa mission de six mois à l’hôpital de Périgueux.
Caroline Étienne, pédiatre à l’hôpital de Périgueux, avec Mélissa Boujaoude, 29 ans, interne senior, originaire du Liban, qui prolonge sa mission de six mois à l’hôpital de Périgueux.

Stéphane Klein/« Sud Ouest »

La moitié des internes invités ont effectué le déplacement. Parmi eux, beaucoup d’étrangers venus d’Afrique, du Moyen-Orient et de Russie. « J’ai développé ces coopérations dans mon service, je cherche des mains supplémentaires. Cela nous permet d’avoir une garde d’internes et une sécurité supplémentaire la nuit », témoigne le docteur Sébastien Oger, responsable du service anesthésie réanimation de l’hôpital, qui, la nuit, accueille les urgences médicales et la maternité.

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« Passionnant et instructif »

Ce service, consacré « pour l’essentiel à faire naître les enfants », compte six internes, dont deux diplômés français de Limoges (Haute-Vienne). « Ce n’est pas exclu que je reste en France », témoigne, José Welson, 31 ans, douze ans d’études à Madagascar. Il a trouvé à Périgueux « une ville moyenne, merveilleusement calme ». Agito Ngale, 36 ans, dans la même équipe, arrive du Mozambique où « les études de médecine sont plus longues », dit-il. Comptez treize ans.

Ils ne savent pas encore s’ils entameront « le parcours du combattant »

À ses côtés, deux internes béninois, Said Biao, anesthésie réanimation, et Jean-Pierre Djossa, spécialiste des maladies infectieuses, tout juste en fonction, dans le cadre de coopération internationale entre facultés. Ils ne savent pas encore s’ils entameront « le parcours du combattant » qui attend les aspirants étrangers hors Union européenne pour s’installer en France.

Ils capitalisent déjà de nouvelles expériences. Comme Mélissa Boujaoude, Libanaise, qui a achevé sa quatrième année d’internat en France. « Je reste six mois de plus à Périgueux, en pédiatrie, comme chef des internes », explique la jeune médecin, ravie de ses nouvelles responsabilités. « Protocoles, approches des patients et des parents, tout est différent en France, mais c’est passionnant et instructif », ajoute-t-elle.

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