Le Cambodge a enregistré un quatrième décès lié à la grippe aviaire en 2025, soit deux fois plus que l’an dernier, après la mort, mardi, d’un enfant de onze ans, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires. La victime, originaire de la province de Kampong Speu (ouest), souffrait de «fièvre, de toux et avait des difficultés à respirer» au moment de son hospitalisation, a décrit le ministère de la Santé.

Des tests réalisés par l’Institut Pasteur ont confirmé qu’il était positif au virus H5N1, responsable de la grippe aviaire A, selon le communiqué. En février et en mars, le virus a tué des enfants âgés de deux et trois ans. Un homme de 28 ans, qui élevait des volailles chez lui, a trouvé la mort en janvier.

Le virus H5N1 se transmet généralement après un contact avec des oiseaux infectés, vivants ou morts, ou dans des environnements à risques, comme des élevages ou des marchés d’animaux. Entre 2003 et 2024, 43 personnes sont mortes de la grippe aviaire au Cambodge, où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a remarqué une résurgence sporadique de cas, après une période sans contaminations détectées entre 2014 et 2022. Le virus a tué quatre personnes en 2023, puis deux l’an dernier, selon l’OMS.

Au Cambodge, où les familles élèvent souvent des volailles dans leur arrière-cour, la perception des risques liées à la grippe aviaire par la population reste faible, de même que les connaissances sur les mesures de protection, a relevé l’OMS l’an dernier. L’OMS considère que le virus ne semble pas se transmettre facilement à l’humain, ni se propager d’une personne à une autre.