Sur cette parution, un tout nouvel article qui va compléter notre revue de presse sur « la justice ».
Son titre (Nasser Al-Khelaïfi visé par une enquête pour enlèvement, séquestration et torture) parle de lui-même.
Sachez que l’éditorialiste (présenté sous la signature d’anonymat
) est positivement connu.
Sachez que la date de publication est 2023-02-27 10:24:00.
Trois juges d’instruction du tribunal de Paris ont été désignés pour enquêter sur les accusations d’un lobbyiste franco-algérien contre le président du PSG.
Par V.P. avec AFP
Publié le 27/02/2023 à 19h24
Lecture audio réservée aux abonnés
Les accusations sont lourdes et Nasser Al-Khelaïfi devra y répondre. Trois juges d’instruction du tribunal de Paris ont été désignés pour enquêter sur les accusations d’enlèvement, séquestration et torture d’un lobbyiste franco-algérien qui visent notamment le patron du PSG Nasser Al-Khelaïfi et en lien avec la détention de documents sensibles, a appris l’Agence France Presse 27 février de source judiciaire.
Ce lobbyiste de 42 ans, Tayeb Benabderrahmane, avait déposé en 2022 une plainte avec constitution de partie civile, procédure qui permet d’obtenir quasi systématiquement une information judiciaire, pour tortures, enlèvement et séquestration.
Une information judiciaire a été ouverte fin janvier, a indiqué une source judiciaire, confirmant une information de France Inter, et trois juges d’instruction ont été cosaisis.
À LIRE AUSSIDoha cherche le responsable du Qatargate
De lourdes accusations
« Nous sommes très contents que le vrai dossier de cette histoire fasse enfin l’objet d’une enquête par la justice française », ont réagi auprès de l’Agence France-Presse les avocats de Tayeb Benabderrahmane, Mes Romain Ruiz et Gabriel Vejnar.
Dans cette plainte, leur client dénonce son arrestation en janvier 2020 au Qatar, où il s’était installé trois mois auparavant pour en assurer le lobbying.
Il affirme y avoir été incarcéré pendant six mois et torturé, puis assigné à résidence et finalement autorisé à en partir en novembre de la même année, après avoir signé un protocole de confidentialité dans lequel il s’engageait à ne pas divulguer des documents « sensibles » sur Nasser Al-Khelaïfi.
Un gros dossier
Il pourrait s’agir de vidéos intimes du patron du PSG avec sa maîtresse et de conversations contenues dans un téléphone lui ayant appartenu avec Jérôme Valcke (Fifa) et l’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani, liées à l’organisation de la Coupe du Monde au Qatar ou à l’attribution de droits TV, selon une note de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
M. Al-Khelaïfi, également président du groupe beIn Media, et M. Valcke, qui étaient soupçonnés d’avoir conclu un pacte dans le dos de la Fifa dans une affaire de droits TV liée aux Mondiaux 2026 et 2030, ont été acquittés en Suisse en octobre 2020, puis en appel en juin 2022.
À LIRE AUSSILe Qatar, un faux ami pour la Ligue 1
« Des documents compromettants »
Les avocats de Nasser Al-Khelaïfi n’ont pas souhaité s’exprimer, rappelant qu’ils étaient soumis au secret professionnel. Tayeb Benabderrahmane, qui était assisté en 2020 d’avocats qataris et français, a lancé une procédure pour faire annuler ce protocole de confidentialité.
La possession de ces documents, considérés comme compromettants, a été révélée lors de la mise en examen de Tayeb Benabderrahmane et de deux anciens policiers dans une information judiciaire distincte pour trafic d’influence et corruption autour du PSG.
Les trois hommes sont soupçonnées d’avoir fourni au PSG des informations confidentielles obtenues par les deux ex-policiers et détenu des informations compromettantes pour l’émirat et pour Nasser Al-Khelaïfi qui auraient pu servir de chantage.
Vous aimerez aussi:
Finances locales/Les procédures se rapportant à l’exécution des budgets locaux,Le livre .
La Justice pénale internationale,Ouvrage .
Procédure pénale,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.