Alain avait grandi dans le milieu de la restauration, et il a naturellement opté pour des études d’hôtellerie après avoir été élève au lycée de Borda. Après de nombreux stages, il travaille tout d’abord avec son père à Dax puis à Paris avec Aimée Fournier. En 1973, il prend la direction du Bois de Boulogne et, en 1985, il rachète le restaurant le Richelieu à son père et y restera jusqu’en 1995.

Entrepreneur dans l’âme, c’est aussi à lui que les Dacquois doivent le Club rétro, une discothèque pour les seniors qui allait devenir quelques années plus tard Le Rich. Après avoir fondé un autre restaurant, l‘Auberge du Béarn, à Saint-Dos (64), il part s’installer au Cambodge dans les années 2000, où il fonde avec son fils, Arnaud, un autre établissement de renom, le Topaz.

Il s’implique également dans l’humanitaire avec l’ONG Pour Un Sourire d’enfant, troquant volontiers le tablier ou la casquette d’entrepreneur pour celle d’entraîneur de rugby, lui qui avait pratiqué au poste de pilier à l’US Dax lors de sa jeunesse landaise.

Il a aussi appris la cuisine « à la française » à des milliers d’étudiants cambodgiens qui l’appelaient affectueusement « Papa », après avoir lui-même parcouru le monde et découvert ses saveurs au début de sa carrière. Dacquois dans l’âme, de passage dans la cité thermale à l’occasion des fêtes, on lui connaissait une forte personnalité et une générosité à toute épreuve. Fervent défenseur de la cuisine gasconne, il a aussi formé à Dax une génération de chefs.

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