Cuisine, gastronomie et boissons Cambodge

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Cuisine

La cuisine cambodgienne mélange les influences vietnamienne, thaïlandaise, chinoise et française. Beaucoup de soupes, de riz (aliment de base), de nouilles et de légumes. De temps en temps de la viande (porc et bœuf, mais ce dernier est souvent dur !) mais surtout du poisson d’eau douce, sans oublier les anguilles, et du poulet. Également du gibier (chevreuil) dans les zones forestières. 
Les préparations sont agrémentées de citronnelle, coriandre, gingembre et prahoc, une spécialité khmère qui s’apparente, cette sauce à base de poisson fermenté dans une saumure.

Plats typiques du Cambodge

L’amok, poisson ou poulet cuisiné avec du lait de coco et un savoureux mélange d’épices, le tout cuit à l’étouffée dans une feuille de bananier. C’est l’équivalent du hok mok thaï. 
Les autres plats les plus courants sont le poisson grillé (trey aing) ou frit (trey chean), la soupe de porc (samla chapek) ou de poisson (somla machou banle), la salade de bœuf (phlea sach ko) et les populaires nouilles de riz sauce coco (khao phoun). Notons aussi les volcans, de la viande de bœuf grillée sur une pierrade, mélangée avec des légumes épicés (une fondue cambodgienne, en somme !) et le lok lak, bœuf mariné au citron ou au poivre, servi avec un œuf frit et beaucoup d’oignons. Parfois un peu semelle quand même, le bœuf…

Sinon, les curiosités gastronomiques ne manquent pas : certains Cambodgiens sont friands de criquets et même de cuisses de grenouilles, grillées, farcies au riz et au gingembre, et épicées à souhait ! Sans parler des mygales, des criquets ou mêmes de blattes.

Les restaurants français sont presque aussi nombreux que les expats français eux-mêmes, surtout à Phnom Penh. Dans la capitale, mais aussi en province, pas mal de restos asiatiques servent des spécialités thaïes, chinoises, indiennes ou encore vietnamiennes.

Côté fruits, on retrouve tous les parfums des tropiques : papayes, mangues, jacquiers, noix de coco, mangoustans (coque brun-violet au fruit blanc laiteux très parfumé), pommes de lait (de la famille des sapotilles, qui sont également très bien représentées), fruit du dragon (peau rose fuchsia avec d’étranges pétales, chair gris clair acidulée, parsemée de minuscules graines noires) au goût peu prononcé, mais très esthétique, et bien sûr les durians (à l’odeur si… particulière).

Boissons

– L’eau du robinet n’est pas potable. On trouve partout des bouteilles d’eau minérale, dont une produite au Cambodge par un Français, la Kulen. Pour diminuer la consommation de plastique, vous pouvez aussi utiliser une gourde et une paille de filtration. Méfiez-vous des glaçons. Quant aux jus de fruits pressés, à vous de juger les conditions d’hygiène dans lesquelles ils ont été préparés.

– L’une des rares boissons nationales est la bière, de marque Angkor  ou Cambodia, toutes deux plutôt bonnes et légères. La Tiger (de Singapour) est également très répandue, ainsi que la Anchor (à ne pas confondre avec la bière locale, venue des États-Unis) !

– On peut trouver du vin français dans la plupart des restos chic de Phnom Penh et de Siem Reap, ainsi que des vins australiens ou chiliens, moins chers.

– Les Khmers consomment surtout du vin de palme, que l’on peut se procurer sur les marchés. Attention, c’est méchant !

– Également de l’alcool de riz, souvent distillé artisanalement et parfois offert en fin de repas.

– Le café est en général assez fort et pas terrible.

– Le thé vert est souvent bon, tradition asiatique oblige. Mais, dans les endroits touristiques, on vous servira bien souvent du thé Lipton en sachet.

– Le teukolok, véritable spécialité khmère, est à la fois rafraîchissant et nourrissant. C’est une sorte de shake (appelé comme ça dans les gargotes quand il y a un menu). Les fruits (mangue, banane, pomme, ananas, papaye, orange, etc.) sont mélangés avec de la glace pilée, des œufs, du lait et du sucre. Un must, mais gare à l’hygiène !

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