« Nous avons fait les trois quarts du travail mais le dernier quart est le plus difficile à réaliser », indique Océane Rayer, l’une des cinq étudiants lancés dans le projet Danse en corps qui doit aboutir à la tenue d’un stand de vente de vêtements de seconde main au pied de la cathédrale durant le Printemps de Bourges.
Océane, Victor Geneste, Noémie Payet, Lisa Lepaul et Morgane Lebrun ont commencé dès septembre avec un thème imposé par leurs professeurs de BTS communication au lycée Marguerite-de-Navarre que son Sylvie Lopez-Jacob et Claire Agati.
Ces étudiants sont en deuxième année et c’est l’heure de mettre en pratique tout ce qu’ils ont appris jusque-là. Ils devaient travailler avec une organisation non gouvernementale et plus précisément avec DocOSTEOCam qui a été créée en 2005 pour prodiguer des soins ostéopathiques aux enfants orphelins et à la population en général et former des professionnels au Cambodge.
Les étudiants en communication ont pour but de générer un financement allant directement à DocOSTEOCam.

Le projet s’intitule Danse en corps

Avec ce cadre, le club des cinq a phosphoré sur plusieurs pistes avant de se lancer dans la collecte puis la vente de vêtements sur un stand. « On a défini la stratégie. On départ, nous voulions appeler le projet Ménage de Printemps mais le festival nous en a dissuadés. On a opté pour Danse en corps », explique encore Océane.
La cible n’est pas forcément restreinte aux jeunes car le Printemps draine tous les publics. Mais c’est maintenant la mise en application de la stratégie qu’il faut négocier pour un festival qui se déroule du 23 au 28 avril.
Il y a plusieurs points à régler. Le premier est la mise en place de points de collecte dans les lycées et les établissements supérieurs. Ce lundi doit être implanté le bac à vêtement à ECEMA, l’école de commerce situé rue Maurice-Roy. Les étudiants comptent aboutir le plus rapidement possible, vers la mi-mars à l’ENSA, au lycée Pierre-Émile Martin ou encore à l’IUT, le lycée Marguerite-de-Navarre étant bien sûr de la partie.
« Nous allons lancer une invitation à la mairie pour qu’un bac soit aussi installé dans le hall de l’hôtel de ville », ajoute Victor Geneste.
Le groupe Danse en corps a besoin de beaucoup de vêtements mais se restreint aux hauts comme les tee-shirts, les sweats ou les pulls. « Nous avons compris que les bas seraient difficiles à essayer sur la voie publique », avance Océane Rayer. Les prix ne sont pas encore arrêtés mais un tee-shirt pourrait être à 8 euros et un sweat à 12 euros.

« Notre projet est ambitieux » confient les étudiants

Quand les vêtements auront été récoltés avec une date limite fin mars, il faudra ensuite les passer dans la laverie et leur apposer un logo en cours de réalisation pour qu’ils soient tous estampillés.
Pour l’heure, les étudiants se concentrent sur la collecte dans huit établissements et le financement à l’aide de partenaires, notamment pour la location du stand auprès du Printemps de Bourges, soit 280 euros. « On aimerait ne pas être obligé de le payer avec le fruit de la vente. Au total, il nous faut environ 1.000 euros », confie le tandem.
Leur lycée les accompagne pour la réalisation des flyers, affiches mais l’arrivée de partenaires serait très appréciée par les jeunes.  « Notre projet est ambitieux », ajoutent-ils.

François Lesbre
Pratique. Les partenaires potentiels et les personnes intéressées peuvent écrire au mail suivant : rayeroceane@gmail.com