
La Banque nationale du Cambodge (BNC) a tenu à rappeler la volonté du Royaume d’être un acteur crédible et transparent au sein de l’industrie financière mondiale.
Sa gouverneure, Chea Serey, a dénoncé des « rapports alarmistes » diffusés ces dernières semaines, estimant qu’ils ne reflètent pas fidèlement la réalité du pays et nuisent à son image internationale.
S’exprimant lors de deux panels économiques organisés en Malaisie, la dirigeante a expliqué que le Cambodge « applique rigoureusement les mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme », tout en restant disposé à coopérer avec les autorités internationales concernées.
Un phénomène mondial, pas uniquement cambodgien
Selon Chea Serey, les « centres d’arnaques en ligne » constituent un problème global qui exige une coopération internationale plutôt que des accusations ciblées.
« Ces escroqueries ne se limitent pas au Cambodge. Elles touchent des victimes dans le monde entier et révèlent surtout un besoin croissant d’éducation numérique, à une époque où l’intelligence artificielle rend plus floue la frontière entre réel et virtuel », a-t-elle écrit sur sa page Facebook le 27 octobre.
Un climat d’investissement favorable
La gouverneure a également tenu à rappeler les atouts du Cambodge pour les investisseurs : « un environnement propice, des exonérations fiscales pour les projets qualifiés, des sources d’énergie propres et un aéroport récemment inauguré, entièrement financé et détenu par des Cambodgiens ».
Une présence remarquée au sommet de l’ASEAN
Invitée comme intervenante à l’ASEAN Business and Investment Summit et au Bloomberg Business Summit at ASEAN, Chea Serey a participé à ces rencontres à Kuala Lumpur le 27 octobre, en marge du 47ᵉ Sommet de l’ASEAN et des réunions associées.
Durant sa visite de 30 heures, elle a échangé avec plusieurs dirigeants économiques et politiques, dont Mark Carney, Premier ministre du Canada, Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, et Jeffrey Sachs, analyste politique à l’Université Columbia.
Avec l’aimable autorisation de Cambodianess, qui a permis la traduction de cet article et ainsi de le rendre accessible au lectorat francophone.
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