Ces 2 médicaments minceur pourraient aider à traiter l’addiction à l’alcool et aux opioïdes

, Ces 2 médicaments minceur pourraient aider à traiter l’addiction à l’alcool et aux opioïdes

Alors que le médicament Ozempic, destiné aux personnes diabétiques, est au cœur de nombreuses polémiques en raison de son détournement par de nombreux individus pour maigrir, il pourrait aider dans le traitement d’autres maladies. D’après une nouvelle étude dont les résultats sont parus le 17 octobre dans la revue Addiction, les médicaments Ozempic et Mounjaro (à destination des personnes souffrant d’obésité), pourraient aider les personnes dépendantes aux opioïdes et/ou à l’alcool dans la prise en charge de leur addiction. Les résultats de cette étude sont parus le 17 octobre dans la revue Addiction.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont examiné 817 309 personnes ayant des antécédents de trouble lié à la consommation d’alcool. Parmi eux, 5 621 s’étaient vu prescrire une ordonnance pour un peptide-1 de type glucagon (GLP-1 RA) comme Ozempic ou des polypeptides insulinotropes dépendants du glucose (GIP) comme Mounjaro.

Ils ont alors observé que les individus souffrant de troubles liés à la consommation d’alcool qui prenaient ces médicaments présentaient un taux d’intoxication alcoolique inférieur de 50% autres.

« Une nouvelle option de traitement pharmacothérapeutique »

« Une nouvelle option de traitement pharmacothérapeutique »Pour leur étude, les chercheurs ont également suivi 503 747 personnes ayant des antécédents d’addiction aux opioïdes, dont 8 103 s’étaient vu prescrire un GLP-1 RA ou GIP. Résultats ? Celles ayant une ordonnance de GLP-1 PR ou GIP avaient une consommation d’overdose d’opioïdes inférieure de 40%.

Aussi, ces médicaments pourraient aider à réduire les dépendances car, en plus d’affecter l’appétit, ils joueraient également sur les parties du cerveau impliquées dans l’addiction, suggèrent les scientifiques.

Ces résultats montrent qu’ils « devraient être étudiés comme une nouvelle option de traitement pharmacothérapeutique » pour les personnes souffrant de dépendance à l’alcool et aux opioïdes, concluent donc les chercheurs dans leur article.

« Des remèdes potentiels à toutes les maladies »

Ces derniers ne sont pas les premiers à étudier l’impact de ces médicaments dans le traitement de maladies autres que l’obésité ou le diabète. « Nous sommes dans une phase où les médicaments à base de GLP-1 sont considérés comme des remèdes potentiels pour toutes les maladies », expliquait Randy Seeley, spécialiste de l’obésité à l’Université du Michigan (Etats-Unis) dans un article paru dans la revue Nature fin septembre.

En France, environ 1,5 million de personnes seraient alcoolodépendantes et 2,5 millions auraient une consommation à risque. Dans le détail, l’addiction à l’alcool concernerait 14 % des hommes et 5 % des femmes.

Concernant les opioïdes, en 2019, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait mis en garde contre les risques de dépendance résultant d’une surconsommation des médicaments anti-douleur contenant des opiacés ou des dérivés. Et pour cause : entre 2000 et 2017, le nombre d’hospitalisations liées à la consommation de ce type de médicaments a triplé (+176%). Le nombre de décès a par ailleurs augmenté de 146% entre 2000 et 2015.

{link} Ce post a été trouvé sur internet par notre rédaction voici la source Source