« Nous ne changeons pas simplement graduellement au fil du temps ; il y a des changements vraiment spectaculaires. » Au cours de notre vie, nous traversons tous deux périodes de changements rapides, celles qui nous font prendre ce fameux « coup de vieux » que nous redoutons tous, et elles se produisent en moyenne autour de 44 et 60 ans, expliquent des chercheurs américains dans une étude parue le 14 août dans la revue Nature Aging.
Pour leurs recherches, des scientifiques de Stanford Medecine sont partis du constat que les risques de maladie d’Alzheimer et de problèmes cardiovasculaires augmentent fortement avec l’âge alors qu’ils croissent progressivement chez les moins de 60 ans. En analysant des milliers de molécules différentes chez des individus âgés de 25 à 75 ans, ainsi que leur microbiome, ils ont découvert quatre « âgeotypes » distincts montrant que les reins, le foie, le métabolisme et le système immunitaire vieillissent à des rythmes différents en fonction des personnes.
Puis, en analysant les échantillons biologiques des participants pendant plusieurs années, ils ont découvert que les milliers de molécules et de microbes qui nous composent sont plus ou moins nombreux selon les années. Environ 81 % des molécules présentent des fluctuations non linéaires en nombre. Elles changent donc plus à certains stades de l’existence qu’à d’autres. Et il s’est avéré que les transformations se produisaient le plus souvent quand les gens atteignaient le milieu de la quarantaine et le début de la soixantaine.
Les chercheurs surpris par les nombreux changements au milieu de la quarantaine
Dans le détail, le nombre de molécules liées aux maladies cardiovasculaires présente des changements significatifs à ces deux stades tandis que celles liées à la fonction immunitaire changent au début de la soixantaine.
« Il s’avère que le milieu de la quarantaine est une période de changement spectaculaire, tout comme le début de la soixantaine. Et cela est vrai quelle que soit la classe de molécules que l’on étudie », explique Michael Snyder, professeur de génétique et auteur principal de l’étude, dans un communiqué.
Mais s’il est régulièrement prouvé que de nombreux risques de maladies augmentent à partir de 60 ans, les chercheurs ont été surpris par l’ampleur des changements observés au milieu de la quarantaine. Alors qu’ils pensaient que les femmes seraient plus affectées par ces bouleversements en raison de la périménopause, il s’avère que les hommes ne sont pas en reste.
« Cela suggère que si la ménopause ou la périménopause peuvent contribuer aux changements observés chez les femmes au milieu de la quarantaine, il existe probablement d’autres facteurs plus importants qui influencent ces changements tant chez les hommes que chez les femmes. L’identification et l’étude de ces facteurs devraient être une priorité pour les recherches futures », déclare quant à lui Xiaotao Shen, Ph. D., ancien chercheur postdoctoral à Stanford Medicine et premier auteur de l’étude.
Il est « possible que certains changements soient liés à des facteurs de style de vie »
Chez les 40-60 ans, les chercheurs ont surtout observé des changements dans le nombre de maladies liées au métabolisme de l’alcool, de la caféine et des lipides, aux maladies cardiovasculaires, à la peau et aux muscles. Chez les sexagénaires, les différences concernaient, quant à elles, le métabolisme des glucides et de la caféine, la régulation immunitaire, la fonction rénale, les maladies cardiovasculaires, la peau et les muscles.
Cependant, il « est possible que certains de ces changements soient liés à des facteurs de style de vie ou de comportement qui se concentrent dans ces groupes d’âge, plutôt qu’à des facteurs biologiques », avancent les chercheurs. Par exemple, un dysfonctionnement du métabolisme de l’alcool pourrait être dû à une augmentation de la consommation d’alcool au milieu de la quarantaine, une période souvent stressante.
Pour y voir plus clair, les scientifiques prévoient à l’avenir d’explorer les différents facteurs possibles. Mais quoi qu’il en soit, ces résultats montrent l’importance de prendre soin de sa santé, surtout dans la quarantaine et la soixantaine, qu’il s’agisse d’augmenter son activité physique, de diminuer sa consommation d’alcool ou de changer son régime alimentaire.
Marchez, mangez crétois et n’oubliez pas votre crème solaire
Marcher est notamment une excellente habitude à instaurer pour vieillir en bonne santé. Vous n’avez même pas besoin, d’aller jusqu’à 10 000 pas par jour. Selon les études, 4 000 pas quotidiens suffiraient à réduire le risque de décès, et 2 300 pas par jour auraient déjà des effets bénéfiques considérables sur la santé.
L’adoption d’un régime méditerranéen est également régulièrement recommandé par les médecins pour retarder le vieillissement. En effet, il contribuerait au renforcement du système immunitaire et du cœur, réduirait le risque de diabète de type 2, d’obésité mais également de mauvais cholestérol dans le sang.
Quant à votre peau, elle a besoin de crème solaire chaque jour que Dieu fait, même si le temps fait grise mine.
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