L’économie cambodgienne devrait croître de près de 5,5 % en 2023 et de plus de 6 % par la suite en s’appuyant sur les traités économiques conclus récemment et les réformes gouvernementales.
Selon le dernier rapport du FMI, après avoir souffert d’une récession pendant la pandémie, l’économie cambodgienne était sur la voie d’une reprise régulière, mais elle a été confrontée à de nouvelles pressions en 2022 qui ont fait vaciller la demande extérieure et augmenté l’’inflation. Les autorités ont largement poursuivi les réformes politiques.
La reprise devrait se poursuivre, malgré les tensions extérieures. Les risques de surendettement public restent faibles. Toutefois, le niveau de la dette privée suscite des inquiétudes quant à un éventuel surendettement.
Les points forts de l’économie cambodgienne
Toujours selon ce rapport, la croissance économique du pays devrait atteindre 5,5% en 2023 et devrait passer à plus de 6 % en 2024. A moyen terme elle devrait s’établir à plus de 6 %. Cette croissance s’appuiera sur les nouveaux accords économiques :
– Le RCEP ( Le Partenariat économique global régional ) est un accord de libre-échange entre les nations d’Asie-Pacifique suivantes : Australie, Brunei, Cambodge, Chine, Indonésie, Japon, Corée du Sud, Laos, Malaisie, Myanmar, Nouvelle-Zélande, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam. Ces pays couvrent à eux seuls 30% de la population mondiale et 30% du PIB.
– L’accord de libre échange avec la Chine. Durant les neuf premier mois de 2022, le commerce entre les deux pays avait bondi de 18 %.
Le rapport souligne aussi les réformes en cours menées par les autorités comme par exemple la loi sur les investissements qui crée un point de contact unique pour les investisseurs.
Les menaces sur l’économie cambodgienne
Les risques les plus pressants sont liés à l’augmentation de la dette privée, à la situation des principales grandes économies et à l’inflation.
Les finances publiques devraient s’améliorer progressivement. Les pressions sur les dépenses et des recettes fiscales plus faibles que prévu ont entraîné un déficit budgétaire d’un peu plus de 7 % du PIB en 2021. Ce déficit devrait se réduire à un peu plus de 4 % du PIB en 2022 grâce à un fort rebond des recettes, se creuser quelque peu en 2023, puis diminuer encore par la suite.
La capacité de charge de la dette publique reste vulnérable à de nouveaux chocs sur les exportations et la croissance, mais les risques de surendettement externe et global restent faibles, tant que la dette publique est limitée et que l’augmentation de la dette privée n’y est pas associée.
L’inflation devrait atteindre 5,8 % cette année avant de ralentir à 3,5 % l’année prochaine.
{link} Ce post a été trouvé sur internet par notre rédaction voici la source Source