Cambodge : les images stupéfiantes de Phnom Penh plongée dans le noir par la pollution

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VIDÉO – La capitale cambodgienne est plombée sous une chape de pollution ce dimanche 2 février. De nombreuses villes d’Asie du sud-est sont touchées par une détérioration de la qualité de l’air à cette période de l’année.

Un ciel étouffé par un épais brouillard grisâtre, dans lequel peinent à se détacher les immeubles de Phnom Penh. Des images tournées par l’AFP dimanche 2 février montrent l’important nuage de pollution qui a précipité la capitale du Cambodge dans l’obscurité.

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La société de surveillance de l’air IQAir a rapporté que la qualité de l’air atteint des niveaux «très mauvais pour la santé» dans la ville. Le 1er février, le ministère de l’Environnement cambodgien a appelé la population à cesser de brûler ses déchets et à se prémunir contre les incendies de forêt en réponse à la détérioration de la qualité de l’air.

Air froid et stagnant

La pollution de l’air atteint des pics à cette période de l’année au Cambodge, comme dans de nombreux pays d’Asie du sud-est. L’air froid et stagnant ne permet pas d’évacuer suffisamment les émissions des véhicules et les fumées des brûlis agricoles.

Les grandes villes du Cambodge, du Vietnam et de Thaïlande font partie du classement des dix villes les plus polluées du monde établi par IQAir fin janvier. À Bangkok, capitale de la Thaïlande, la concentration de microparticules PM 2,5, les plus dangereuses car elles se diffusent directement dans le sang, a dépassé le 24 janvier plus de sept fois le seuil toléré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La ville avait été contrainte de fermer plus de 300 écoles et avait incité sa population au télétravail, tout en limitant l’utilisation de camions polluants. L’annonce de la fermeture d’une majorité d’écoles à Bangkok est intervenue au moment de la sortie d’un rapport de l’Unicef sur l’impact des événements météo extrêmes sur les élèves. Au moins 242 millions d’enfants de la maternelle au lycée, dans 85 pays, ont subi une perturbation de leur scolarité en 2024 en raison de chocs climatiques, selon les données de l’agence onusienne.

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