Cambodge: 230 interpellations dans des centres d’escroquerie à la frontière thaïlandaise

De nombreux travailleurs disent avoir été attirés ou trompés par des promesses d'emplois bien rémunérés avant d'être retenus, passeports confisqués, puis forcés de travailler dans ces centres.

De nombreux travailleurs disent avoir été attirés ou trompés par des promesses d’emplois bien rémunérés avant d’être retenus, passeports confisqués, puis forcés de travailler dans ces centres.

La police cambodgienne a annoncé lundi avoir arrêté 230 étrangers et mené des perquisitions dans une ville située à la frontière thaïlandaise dans le cadre d’une répression des centres d’escroquerie en ligne.

Les perquisitions, effectuées au cours du week-end dans la ville de Poipet, ont permis l’arrestation de 230 personnes, dont 123 Thaïlandais, après une enquête de trois mois, a indiqué la police nationale cambodgienne dans un communiqué.

« travaux illégaux »

volontairement.

Les policiers cambodgiens collaborent avec leurs homologues thaïlandais pour identifier les chefs de réseau.

Le ministre des Affaires étrangères thaïlandais, Maris Sangiampongsa, a tenu des entretiens ce week-end avec son homologue birman Than Shwe ainsi qu’avec le chef de la junte, Min Aung Hlaing, pour discuter du problème frontalier.

L’AFP a interviewé plusieurs travailleurs libérés de ces centres, présentant des contusions et des brûlures graves.

La semaine dernière, environ 600 travailleurs chinois ont été rapatriés de ces centres birmans. La semaine précédente, une milice locale a remis 260 travailleurs de plusieurs pays, Philippines, Éthiopie, Brésil et Népal, à la Thaïlande.

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