Comment supporter la période chaude avant que la mousson arrive ? La réponse à cette question devient chaque année de plus en plus cruciale pour les pays d’Asie du Sud-Est tant la période située entre la fin de la saison fraîche (novembre à février) et la mousson est de plus en plus sèche et difficile à vivre du fait du changement climatique.
La région est touchée par la combinaison de températures extrêmes et d’un fort taux d’humidité, rendant l’air irrespirable. Cette année, la Thaïlande et le Cambodge subissent des températures si élevées que les autorités alertent sur leur effet sur la santé.
Risque de coups de chaleur
“La période chaude devrait durer jusqu’au milieu du mois de mai, détaille le Bangkok Post. Les températures devraient dépasser les 40 °C. Les pluies de mousson ne devraient pas arriver avant début juin.” Le Département météorologique thaïlandais conseille de rester à l’intérieur pour éviter les conséquences négatives sur la santé, les coups de chaleur.
Le 21 avril, la température ressentie a atteint 54 °C au centre de Bangkok et dans les provinces de Chonburi et Phuket. Il s’agit de la température ressentie par le corps quand on combine l’humidité relative avec la température de l’air. Quand ces températures sont comprises entre 41 et 54 °C, elles peuvent provoquer des coups de chaleur, conduisant à un dysfonctionnement physiologique potentiellement mortel.
“La sévérité de la sécheresse cette année, en comparaison des situations de 2019 et 2020, est encore plus inquiétante”, poursuit le quotidien.
Ces conditions météorologiques entraînent un record de consommation électrique du fait de l’usage des climatiseurs et ventilateurs. Avec 39 000 mégawatts consommés début avril, le record des 32 000 mégawatts établi l’année dernière est dépassé.
Manque d’eau
Au Cambodge, c’est la faiblesse des pluies à venir qui inquiète le ministère des Ressources en eau. “Des chutes de pluie qui devraient être faibles à modérées et mal réparties”, précise Cambodianess.
“La saison des pluies arrivera […] plus tard qu’en 2022. Les pluies pourraient être de 20 à 30 % inférieures à la moyenne des années précédentes.” Le ministère encourage les habitants des zones isolées à utiliser l’eau avec parcimonie.
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