Au Cambodge, quand défendre l’environnement mène en prison

Des membres de Mother Nature Cambodia, l’un des seuls groupes de défense de l’environnement du pays, ont écopé de peines de prison allant de 6 à 8 ans.

Phnom Penh

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Pour l’annonce du verdict, le 2 juillet, les activistes environnementaux du collectif Mother Nature Cambodia se sont livrés à une véritable procession funéraire. Lotus à la main et entièrement vêtus de blanc – la couleur du deuil au Cambodge – ils se sont rendus à pied devant la nouvelle cour municipale de Phnom Penh, sur la péninsule de Chroy Changvar, brandissant une pancarte « la justice est morte ». Un ultime acte militant dans la dernière ligne droite d’un procès politique dont l’issue ne faisait que peu d’illusions.

Quelques minutes après leur arrivée, les juges rendaient leur décision : les 10 défenseurs de l’environnement du mouvement écologiste ont été reconnus coupables de « complot » contre le gouvernement et « insultes à l’encontre du roi ». Sept d’entre eux ont été condamnés à 6 ans de prison ; les trois autres à deux ans supplémentaires, assortis d’une amende de 2500 dollars.

Après le verdict, Ly Chandaravuth, Phuon Keorasmey, Long Kunthea et Thun…

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