Au Cambodge, mépris de justice contre les Khmers rouges

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Les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens s’apprêtent à fermer leurs portes après avoir confirmé la peine de prison à perpétuité à l’encontre de Khieu Samphan. Avec de nombreux accusés passés entre les mailles du filet, le bilan est médiocre.

Trop tard, trop peu, trop mal. Le tribunal chargé de juger les Khmers rouges au Cambodge va se dissoudre sur un bilan piteux. Après avoir confirmé en appel la prison à perpétuité à l’encontre de Khieu Samphan, dernier dignitaire encore en vie d’un régime qui a exterminé un quart de sa population entre 1975 et 1979 au Cambodge, le tribunal va donc boucler ses maigres cartons et fermer ses portes dans la banlieue de Phnom Penh après une dernière mission d’archivage.

En quinze ans d’existence, les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC) n’auront jugé que trois personnes, pour la coquette somme de 330 millions de dollars : en plus de Khieu Samphan, Nuon Chea, l’idéologue froid du régime (ou «frère numéro 2»), a lui aussi écopé de la prison à vie pour crimes contre l’humanité, puis pour génocide commis contre les Vietnamiens et la communauté des Chams. Nuon Chea est mort en détention en 2019 à 93 ans.

Simple exécuteur

Reste Kaing Guek Eav, alias Douch, jugé et condamné pour «crimes co

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