À Bourges, une vente d’œuvres d’art pour former des ostéopathes au Cambodge

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Les œuvres recouvrent les tables installées, dans le Dojo de la rue des Minimes, à Bourges. Elles ont toutes le même format, 20 cm sur 20 cm. « C’était important de choisir un format, qui ne fasse pas concurrence à ce que les artistes proposent dans les galeries », explique Raymond Lopez, ostéopathe berruyer et acteur de l’ONG DocOstéoCam.

Les quinze premiers diplômés

Cette année, pour la vente 20/20, vingt-six artistes ont répondu présents. Des peintres, des céramistes, des sculpteurs. Parmi eux, des piliers de l’opération, les Berrichons Daniel Bambagioni et Nicole Courtois, mais aussi l’étonnant univers de Benjamin Coadic, les briques de Marylène Millerioux.

Les œuvres sont toutes vendues au même prix, 80 euros, « 40 euros pour l’artiste et 40 euros pour l’association, précise Raymond Lopez. Pratiquement, cela paie un mois de scolarité d’un étudiant en ostéopathie au Cambodge. »

Au départ de son action au Cambodge, l’ONG DocOstéoCam a soigné les enfants des rues. « On a paré au plus pressé. » Ensuite, l’ONG a commencé à former des personnels de santé à l’ostéopathie. Une formation de trois ans, dont la première promotion de quinze étudiants a été diplômée en juin dernier. Un nouveau cycle de formation va commencer avec quatre promotions de quinze étudiants.

« Dès le départ, on souhaitait passer le relais aux Cambodgiens », poursuit Raymond Lopez. C’est chose faite, en partie, depuis la création de HVO, une ONG sur place. « On aimerait bien que les associations qui sortent les enfants des rues, les amènent au bac, et proposent cette formation en post-bac. »

Rendez-vous. Au Dojo de la rue des Minimes, à Bourges, dès aujourd’hui et jusqu’au samedi 10 novembre, tous les jours de 13 heures à 19 heures. Vernissage ce samedi soir, à 18 heures.

Marie-Claire Raymond

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