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Dans l’enfer de Sihanoukville, refuge des triades chinoises au Cambodge

Deux hommes passent devant un casino de Sihanoukville. Depuis janvier 2020, 56 des 75 implantés dans la station balnéaire cambodgienne ont été contraints à la fermeture, conduisant les mafias chinoises à concentrer leurs activités sur une ciminalité 2.0. TANG CHHIN SOTHY/AFP

REPORTAGE – La station balnéaire du Sud-Est asiatique est gangrenée par la mafia chinoise et menacée de banqueroute.

Envoyé spécial à Sihanoukville (Cambodge)

Les yeux flamboyants du doberman surgissent du tee-shirt noir du joueur de roulette au visage émacié, accoudé au tapis vert, un ongle long à l’auriculaire, tirant sur sa cigarette effilée. Elles sont offertes à volonté par le casino Bolai, immense tripot de marbre enfumé de tabac, où les croupières cambodgiennes en minijupe officient le visage impassible, parfois éclairé d’un rictus sarcastique sous le regard hypnotique des joueurs en tongs et débardeur, avachis à la table, une pile de dollars à portée de main. Dans les cendriers, ils crachent compulsivement des noyaux de cerise ou avalent une bouchée de steak d’une assiette posée en bordure de table.

 

Il y a des règlements de compte à l’arme à feu ou des kidnappings entre Chinois presque tous les jours. Les gens ont peur de venir ici

Maria, gérante d’un hôtel de Sihanoukville

Le Bolai est l’un des rares casinos à bruisser d’activité ce soir, à Sihanoukville, et l’essentiel des joueurs est composé de Chinois, aux mines souvent patibulaires, au diapason des publicités en mandarin du «Gold Club» proposant des activités de tir à la kalachnikov dans la brousse tropicale environnante…

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