7 différences majeures entre la sexualité des Françaises et des Français, selon une enquête

, 7 différences majeures entre la sexualité des Françaises et des Français, selon une enquête

Les Françaises auraient-elles moins envie de faire l’amour aujourd’hui qu’il y a trente ans ? C’est ce qui semble ressortir d’une enquête publiée mercredi 28 août et menée par l’institut Discurv pour XloveCam. D’après ce sondage, seules 51% des femmes françaises accorderaient aujourd’hui de l’importance de la sexualité dans leur vie contre 82% en 1996 (étude Ifop pour Elle Magazine). Les hommes, eux, seraient 69% à y accorder de l’importance. Par ailleurs, 77% des hommes estiment avoir plus souvent envie de faire l’amour que leur partenaire. De l’autre côté, 80% des femmes admettent que leur compagnon a plus de libido qu’elles.

Autre écart et pas des moindres entre les deux sexes : 36 % des hommes déclarent se masturber au moins une fois par semaine contre 19 % des femmes. Dans le détail, 13 % des hommes le font quotidiennement, contre 3 % des femmes. Concernant le visionnage de contenus pornographiques, 73% des hommes s’y adonnent contre 34% des femmes. Les hommes seraient également plus aventureux en matière de sexualité puisque 55% d’entre eux souhaiteraient tester de nouvelles pratiques sexuelles contre 37% des femmes. Les fantasmes, enfin, semblent eux aussi genrés : 15% des hommes rêvent d’échangisme et 16% de domination contre respectivement 5% et 6% chez les femmes.

Seules 27% des femmes jouissent « systématiquement » lors d’un rapport

La différence de fréquence des orgasmes pourrait-elle expliquer ces écarts ? Car selon cette enquête, seule une femme sur quatre (27% très exactement) dit jouir « systématiquement » lors d’un rapport sexuel. « Soit deux fois moins que les hommes (48 %) .» Pire encore, une femme en couple sur dix déclare jouir rarement ou jamais.

Concernant le regard des Français sur les outils numériques et la sexualité, hommes et femmes confondus sont 76% à penser qu’Internet favorise la diffusion de mauvaises informations sur le sujet. Qui plus est, 75% estiment que les outils numériques sont un obstacle aux interactions sociales réelles et 68% qu’ils distraient leur partenaire. Les jeunes en revanche semblent avoir un regard plus positif sur la question. Pour nombre d’entre eux, ces outils ont joué un rôle dans leurs rencontres et leur éducation sexuelle.

Un besoin de communication de plus en plus pressant

Autre révélation intéressante du sondage : les Françaises ont beau avoir moins d’envies qu’avant, elles tiennent à communiquer avec leur partenaire sur la sexualité. En effet, 56% des répondants estiment que les discussions sur les fantasmes sexuels sont importantes. Ce besoin de transparence semble assez générationnel puisque le chiffre monte à 66% chez les 18-34 ans. En revanche, si 71% des personnes trouvent facile d’aborder le sujet au sein de leur couple, seules 57% se sentent à l’aise pour en parler avec leurs amis et 30% avec leur famille.

Les résultats de cette enquête ne sont pas sans rappeler ceux du sondage iFop de février 2024, intitulé « Sex Recession » qui observait un net recul de l’activité sexuelle ces dernières années. En effet, « 43 % des Français(es) rapportaient avoir, en moyenne, un rapport sexuel par semaine, contre 58 % en 2009 ». « La proportion de Français(es) ayant eu un rapport au cours des 12 derniers mois n’a jamais été aussi faible en cinquante ans : 76% en moyenne, soit une baisse de 15 points depuis 2006 (étude CSF). Le taux d’activité sexuelle annuelle tombe ainsi à un niveau encore plus faible qu’en 1970 », informait l’enquête.

{link} Ce post a été trouvé sur internet par notre rédaction voici la source Source