La bronchopneumopathie chronique obstructive ou BCPO est une maladie respiratoire chronique, principalement due au tabac. Selon l’OMS, cette maladie est à l’heure actuelle la troisième cause décès dans le monde. En France, elle touche plus de 3,5 millions de personnes et est responsable de 17 000 morts par an. En cause : les retards de diagnostics. A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la maladie, qui aura lieu le 21 novembre, la Fondation du Souffle a publié un communiqué pour démêler le vrai du faux sur cette maladie encore trop méconnue en France. Le point.
1/ Non, la BPCO ne touche pas que les hommes
Alors que la croyance populaire voudrait que la BPCO soit l’apanage des hommes de plus de 65 ans, la réalité est toute autre. En effet, parmi les malades, 45% sont des femmes. « Chez la femme, la BPCO est d’ailleurs souvent plus précoce et plus sévère en raison d’une sensibilité au tabagisme qui semble plus importante », insiste la Fondation du Souffle. En outre, la maladie survient en moyenne aux alentours de 45 ans. Soit beaucoup plus tôt que ce que l’on pourrait croire.
2/ Oui, chaque année, la BPCO fait plus de victimes mortelles que les accidents de la route
Comme expliqué précédemment, la BPCO engendre 17 000 décès par an. C’est donc 4 à 5 fois plus que les victimes mortelles des accidents de la route puisqu’on en compte 3000 chaque année.
3/ Non, il n’existe pas de traitement contre la BPCO
Aujourd’hui, « un Français sur dix pense que l’on peut guérir de la maladie et que le risque de décès ou de handicap physique n’est pas important avec une BPCO. Mais ils se trompent ! », assure le communiqué. Si de nombreux traitements existent et permettent de mieux vivre avec la maladie, cette dernière reste incurable. « Les médecins ne peuvent pas encore guérir la BPCO mais ils peuvent en améliorer les symptômes, ralentir la dégradation des bronches et des poumons et limiter les exacerbations de la maladie », explique le Pr Bruno Crestani, pneumologue et président de la Fondation du Souffle.
4/ Oui, la BPCO est encore très mal diagnostiquée
A son apparition, la maladie provoque souvent peu de symptômes. Les malades ont par ailleurs tendance à associer leur essoufflement ou bronchites à répétition au tabac, ce qui les amène à consulter bien trop tardivement. Ainsi, les 2/3 des malades sont mal ou non diagnostiqués, s’inquiète la fondation.
5/ Non, la BPCO ne touche pas que les fumeurs
Si plus de 80% des BPCO sont dues au tabac, 20% des patients développent cette pathologie en raison d’autres polluants. La qualité de l’air est notamment un facteur de risque important. Ainsi, les ouvriers du bâtiment et de l’industrie textile mais aussi les agriculteurs seraient plus à risque de développer la maladie sans même jamais avoir fumé.
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