25 000 km à vélo pour apporter de l’eau potable dans une école cambodgienne

Retrouvons nos quatre jeunes normands qui ont décidé de parcourir 25 000 km à vélo pour rejoindre la France à partir de la Nouvelle-Zélande. pour collecter des fonds pour apporter de l’eau potable dans les campagnes cambodgiennes. Voilà leur témoignage sur leurs actions au pays des Merveilles.

 

Après presque 7 mois de périple, nous sommes arrivés au Cambodge début mai dans la ville de Phnom Penh. Après quelques jours de repos, nous avons chaleureusement été accueillis par l’équipe de Clear Cambodia, qui est une de nos associations partenaires. Gérée par des locaux, elle met en place des projets d’approvisionnement en eau et d’assainissement en partenariat avec les instances locales et nationales.

Pour notre troisième  action sur le terrain, nous sommes intervenus dans le village d’Oudong, situé au nord de la capitale. Lorsque nous sommes arrivés, l’équipe s’est présentée tout en exposant la situation des communautés ici : encore beaucoup de Cambodgien n’ont pas accès à l’eau, et ceux qui y ont accès n’ont pas la chance d’avoir une eau qualitative. Les sources d’eau sont souvent polluées et donc, source de maladie pour ceux qui la consomment. De plus, certains Cambodgiens ne sont pas encore sensibles à la bonne gestion de la ressource.

Notre collaboration avec l’association a surtout permis d’aider une école appelée Ka at, qui est au centre du village. En effet, chacun s’y retrouve pour échanger et passer des moments de convivialité. Certains ont même leur maison dans la cour de l’école. En France, ce n’est pas commun d’avoir ce type d’habitude. Pourtant, nous avons trouvé cela génial que la jeunesse soit au centre de tous, puisque les écoliers représentent l’avenir d’un pays. Ce modèle nous a permis de découvrir une grande solidarité au sein d’une communauté.

Tous ensemble, y compris avec les villageois, nous nous sommes coordonnés pour améliorer leur accès à une eau potable en construisant et en mettant à disposition des filtres à eau pour plusieurs familles. Nous avons également construit des stations de latrines mixtes et des stations de lavage de mains dans cette école, qui serviront pour tous les habitants. Puisque tout passe par la jeunesse, nous avons lancé une campagne de dons qui a permis de financer des sessions éducatives pour sensibiliser à l’importance des moyens sanitaires et à sa bonne gestion.

Quand nous sommes arrivés au village, César a tout de suite eu un surnom : sauce poisson. Au fil des jours, tout le monde l’appelait comme ça, ce qui faisait beaucoup rire les enfants.

25 000 km à vélo, ils sont arrivés au Cambodge

 

C’est une immense joie pour nous que d’avoir contribué à améliorer le quotidien de ces personnes vivant dans des zones rurales et reculées du Cambodge.

 

L’action des ces quatre jeunes devrait pousser à la réflexion tous ceux qui ont souvent trop tendance à fustiger la jeunesse.  Bravo à eux et merci pour le message d’espoir que vous portez.

 

{link} Ce post a été trouvé sur internet par notre rédaction voici la source Source