25 000 km à vélo, ils sont arrivés au Cambodge

Il y a un peu plus d’un an quatre jeunes Normands avait décidé de se lancer dans une course un peu folle de 25 000 km : rejoindre la France à partir de la Nouvelle-Zélande. Leur but ? Collecter des fonds pour apporter de l’eau potable dans les campagnes cambodgiennes, thaïlandaises malaysiennes et indonésiennes.

Aujourd’hui à force d’efforts et de ténacité  ils sont arrivés au Cambodge où ils ont été accueillis par l’ONG Clear Cambodia pour un projet sur OUDONG. Mais nous en reparlerons plus tard. 

Aujourd’hui, laissons les nous raconter leur voyage jusqu’ici

Le périple à partir de la Nouvelle Zélande

Pour savoir quel trajet l’équipe allait réaliser, Pétronille William César et Hugo se sont inspirés de la précédente édition qui était partie de France, jusqu’en Nouvelle-Zélande. Cette fois-ci, ils ont décidé de faire quasi le même itinéraire mais dans le sens inverse. L’équipe est donc partie le 29 novembre avec leurs 4 vélos et leurs 30 kg d’équipements pour réaliser les 25 000 km qui les attendent.

Passant par l’Asie, ils ont pu se mettre en relation avec quatre ONG locales pour mettre en place des projets humanitaires en lien avec l’accès à l’eau. Actuellement, l’équipe est intervenue en Indonésie, en Malaisie et au Cambodge. Bientôt, elle se rendra en Thaïlande pour réaliser leur dernière mission auprès des communautés Karen, vivant dans les zones reculées du pays.

Selon les événements, l’équipe adapte son itinéraire au fur et à mesure.

avec l'association Coeur de Forêt pour réaliser des plantations dans une serre de l'association, en Indonésie.
Avec l’association Coeur de Forêt pour réaliser des plantations dans une serre de l’association, en Indonésie. 

 

Le départ de France 

Ces 4 amis d’enfance ont prévu un voyage de 15 mois, alors avant le jour J de départ, l’équipe a convié tous ses partenaires, mais aussi les familles et les proches. Cet événement a été l’occasion pour les participants de connaître le projet dans sa globalité et de discuter avec les principaux concernés. Tout le monde a pu découvrir une petite exposition composée de leurs équipements :  les vélos, le matériel de bivouac et les vêtements de cycliste. Vous vous en doutez : l’événement était riche en émotion.

Les points forts de chacun

L’atout majeur de l’équipe est sa composition : nos 4 Normands ont des personnalités différentes mais complémentaires. Pétronille, la boussole de l’équipe, guide l’équipe avec son éternel optimisme. Le sang-froid de William permet à l’équipe de rester sereine lors des moments difficiles. César quant à lui pousse l’équipe à toujours aller de l’avant, quand Hugo, le grand sportif de l’équipe motive les troupes. Diplômé dans différents domaines, chacun apporte sa propre expertise. Ce qui les unit, c’est leur détermination à sensibiliser le grand public aux enjeux de cette précieuse ressource qu’est l’eau.

Les rencontres en chemin

Au cours du périple, l’équipe rencontre des acteurs dans le secteur de l’eau : hydrologue, maire, agriculteur,… . Par le biais des réseaux sociaux, CycleForWater raconte l’histoire de l’eau et de ces enjeux de chaque pays traversés par les aventuriers, grâce à l’expertise des personnes interviewées. Mais une telle aventure implique surtout des rencontres humaines. Lors de leur séjour en Nouvelle-Zélande et en Australie, Pétronille, Hugo, César et William sont allés à la rencontre de locaux pour leur demander un toit. Chaque personne rencontrée les a chaleureusement accueillies. De plus, l’équipe nous confie que lorsqu’ils se déplacent, leurs maillots interpellent. Beaucoup de curieux les arrêtent sur la route pour leur demander qui ils sont et d’où viennent-ils. Ces 7 premiers mois ont été remplis de péripéties extraordinaires.

25 000 km à vélo, ils sont arrivés au Cambodge
l’équipe au village de Nangge en Indonésie avec leur famille d’accueil. 

 

Anecdote :

En Australie, l’équipe a beaucoup dormi en tente. Une nuit, ils se sont fait réveiller par une meute de dingo qui reniflait leurs tentes. Plus de peur que de mal, les chiens sauvages ont fini par partir. 

Début mai, ils sont arrivés au Cambodge, leur action ici fera l’objet d’un autre article.

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